GWA Tauranga, Nouvelle Zélande : retour, vidéos et résultats de la première GWA World Cup de 2023 !

Du 3 au 11 mars, la première Coupe du Monde GWA de l’année 2023 s’est déroulée à Tauranga, en Nouvelle-Zélande. Les riders ont pu s’affronter sur les épreuves Surf-Freestyle et Freefly-Slalom. Les superstars de la wing étaient là, même s’il manquait quelques têtes d’affiches. Il faut dire que la Nouvelle-Zélande est un peu loin pour les riders européens, surtout pour ceux qui auraient souhaité enchainer avec soit la deuxième étape GWA dédiée à la Wave au Cap-Vert du 17 au 27 mars, soit avec la première étape du Wingfoil Racing du 15 au 19 mars à Abu Dhabi (ne parlons pas du bilan carbone ni du jetlag… ces deux circuits gagneraient à mieux s’organiser ensemble !). Ceci étant dit, les deux disciplines n’affichaient pas complet à Tauranga, ni pour les hommes ni pour les femmes, mais il y a quand même eu du beau spectacle ! Et puis c’était l’occasion de découvrir de nouveaux visages sur les podiums. Les français, dont certains membres de notre nouvelle équipe de France, étaient très en forme, avec plusieurs podiums à la clé. Retour sur ces neuf jours de compétition. (Photos : @georgiasphoto / @plateauproductions)

Mais avant tout, qu’est-ce que le Freefly-Slalom ? C’est le nouveau nom de l’ancienne discipline Surf-Slalom qui ne semblait plus approprié pour décrire cette discipline. La discipline Freefly-Slalom a un penchant plus vers l’aspect « Expression » du wingfoil. “Expression Tour” est justement le nom attribué par la World Sailing au GWA Wingfoil World Tour, pour le distinguer du Racing World Tour, organisé par l’IWSA Wingfoil Racing et qui consiste en des formats de régates plus traditionnels. Si un Pumping Track existait déjà dans le Surf-Slalom, elle est désormais bien formalisée dans le cas du Freefly-Slalom : les parcours auront une section FreeFly qui devra être parcourue sans utiliser la wing, en utilisant seulement l’énergie de la houle ou en faisait du pumping avec le foil. Pour les étapes en océan, la section FreeFly sera d’un minimum de 500 mètres, tandis que sur le flat, elle sera d’un minimum de 200 mètres. En d’autres termes, les jambes vont cramer, comme nous l’avons vu à Tauranga ! (Plus d’infos ici)

Retour en Nouvelle-Zélande. Le premier jour, les riders ont pu conclure le Seeding Round du Surf-Freestyle dans un vent très irrégulier. Les jours suivants, le vent n’était pas là… mais les vagues étaient là, ce qui a poussé les organisateurs, en partenariat avec le sponsor principal Armstrong, à lancer une compétition de tow-in surf-foil. Le spectacle était au rendez-vous !

Ce n’est que le quatrième jour de compétition que le Surf-Freestyle a pu reprendre, pour les hommes seulement, dans des conditions très irrégulières. Il était néanmoins nécessaire d’avancer sur les heats car on était déjà à la moitié de la période de compétition. C’est le cinquième jour que l’action est véritablement revenue sur la scène néo-zélandaise, avec l’entièreté du Surf-Freestyle qui a pu se dérouler jusqu’aux finales, pour les hommes comme pour les femmes ! Du côté des femmes, Bowien van der Linden a commencé fort avec un score impressionnant de 17,37 points au premier tour, se qualifiant directement pour les demi-finales avec Nia Suardiaz. En première demi-finale, Bowien a encore posé une solide performance face Aimee Bright, qui a dû s’incliner. La deuxième demi-finale a vu s’affronter Orane Ceris et Nia Suardiaz, qui a sécurisé sa place en finale avec une belle avance (notamment grâce à un Front Side 3 et un Toeside Front Side 3). Nia et Bowien se sont donc retrouvée pour une finale intense et de haut niveau. À la fin, c’est Nia Suardiaz qui a pris le lead et a remporté sa première victoire GWA de la saison 2023.

Au premier round de Surf-Freestyle pour les hommes, pas de grands rebondissements avec la qualification de tous les top-riders. Mais surprise quand même ! L’Hawaïen Cash Berzolla, pour sa première participation à une Coupe du Monde GWA, s’est démarqué avec un score de 19,33 points. Au deuxième tour, le niveau des tricks s’est intensifié, avec Camille Bouyer, Alan Fedit et Chris Mac Donald très en forme. En quarts de finale, le champion du monde en titre, Malo Guenole, s’est qualifié avec un FS7, tandis qu’Alan Fedit a fait sortir Titouan Galea. Bastien Escofet et Chris Mac Donald se sont affrontés dans l’un des meilleures heat de la journée, Chris prenant finalement le lead. En demi-finales, Malo Guenole poursuivi son chemin vers la finale en battant Alan Fedit, tandis que Chris Mac Donald a fait sortir Ancor Sosa. Ce sont donc les plus jeunes riders du circuit, Malo Guenole et Chris Mac Donald, qui se sont affrontés pour cette première finale GWA de l’année. À la fin, c’est Chris qui l’emporte avec seulement 0,8 points d’avance, réalisant une performance incroyable contre Malo (qui s’était blessé quelques jours plus tôt en surf foil et a fait la compétition avec 10 points de suture dans la jambe !).

Ce cinquième jour a été intense pour les riders qui ont continué avec les premiers rounds du Freefly-Slalom : une élimination complète a été terminée pour les hommes, avec Bastien Escofet remportant la victoire, suivi de Francesco Cappuzzo et Alan Fedit. Chez les femmes, les rideuses se sont affrontées sur trois races, avec Nia Suardiaz qui gagne sur les deux premières et Aimee Bright qui s’impose sur la troisième.

Face au manque de vent, la compétition de Freefly-Slalom a été mise en pause jusqu’au 8ème jour, l’avant-dernier jour. Et il n’est pas venu seul ! La pluie et des conditions franchement orageuses étaient de la partie. Du côté du Freefly-Slalom Hommes, Bastien Escofet a remporté 3 éliminations, tandis que Titouan Galea en a gagné une. Suite à un crash lors d’une demi-finale, Francesco Cappuzzo a manqué une phase finale d’élimination, laissant une ouverture aux autres riders pour monter dans le classement. À la fin de la journée, l’élimination 5 des hommes a été annulée en raison d’un changement soudain des conditions de vent.

Dans la division des femmes, 7 éliminations ont été courues. La rideuse néo-zélandaise Aimee Bright en a remporté deux tandis que Nia Suardiaz faisait une rafle de 5 victoires. Bowien van der Linden, quant à elle, a terminé troisième de la journée.

À la fin de la journée, les rideuses avaient complété 11 éliminations dont 3 discards. Le classement donnait Nia Suardiaz première, suivie d’Aimee Bright deuxième et de Bowien van der Linden en troisième place. Chez les hommes, après quatre éliminations et une discard, Bastien Escofet était en première position, suivi de Francesco Cappuzzo, Camille Bouyer, Titouan Galea et Alan Fedit.

Le 9ème et dernier jour, la compétition s’est conclue avec le Freefly-Slalom, où l’élimination 5 Hommes et les éliminations 12 et 13 Femmes ont été courues dans une légère brise. Rebondissement en finale de l’élimination 5 chez les hommes : quatre rideurs (Titouan Galea, Oscar Leclair, Ancor Sosa et Camille Bouyer) ont fait un faux départ, rebattant les cartes pour les six autres rideurs restants. Au final, c’est Bastien Escofet qui a remporté sa quatrième élimination, suivi de Chris Mac Donald et Zane Schweitzer. Chez les femmes, c’est Bowien van der Linden, très en forme, qui a remporté les deux dernières éliminations. La compétition de tow-in surf-foil Armstrong s’est également poursuivie l’après-midi, avec Matteo Ell et Bowien van der Linden remportant la victoire.

RÉSULTATS GWA WINGFOIL WORLD TOUR TAURANGA 2023

MEN – FREEFLY-SLALOM 

1. Bastien Escofet 🇫🇷
2. Francesco Cappuzzo 🇮🇹
3. Camille Bouyer 🇫🇷

MEN – SURF-FREESTYLE

1. Chris MacDonald 🇺🇸
2. Malo Guenole 🇫🇷
3. Alan Fedit 🇩🇪