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Du SUP Race au wingfoil : retour sur le matos wing SIC Maui avec Ethan Bry

9th December 2023

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Vous connaissez Ethan Bry sur un SUP, mais connaissez vous Ethan Bry sur un foil ? Le jeune champion de SUP race fait lui aussi parti des riders volants depuis quelques années maintenant, et, même si le SUP Race reste sa discipline principale, il est complètement mordu de SUP foil, de surf foil et de wingfoil.  Alors que cette année a été particulière pour Ethan avec le concours de médecine PASS, ses sessions hebdomadaires de wingfoil ont pu lui apporter sa dose de grand air. Soutenu par SIC Maui pour ses talents de SUP raceur, Ethan ride également avec du matos de la marque pour le foil. Alors, pour changer des interviews TotalSUP, nous avons décidé d’interroger Ethan sur son quiver SIC Maui… en mode wingfoil. Entre la nouvelle wing Raptor V3, la board Raptor Pro 4’11 et le foil Slash, que nous avons eu la chance d’essayer au printemps dernier… Ethan nous dit nous, et nous parle de la place du wingfoil dans sa vie.

Ethan Bry avec la SIC Maui Raptor Wing V2.

Salut Ethan ! Alors, raconte-nous, de quoi a été faite ta saison 2024 ? De beaux podiums à l’EuroSUP je crois bien ?

Salut ! Ma saison 2024 a commencé par les études, les 4 premiers mois je n’ai fait aucune activité sportive, entre guillemets puisque j’allais une fois sur l’eau par semaine, et c’est à partir de de mai que j’ai recommencé à m’entraîner en paddle et recommencé à aller sur l’eau en wing et en foil. J’ai fait pas mal de de podiums cette année en stand-up paddle en tout cas, comme par exemple j’ai gagné le Pornichet Paddle Trophy, la Beg Meil, les Championnats de France aussi et le Fort Boyard Challenge. Et cette année s’est fini avec une deuxième place aux championnats d’Europe en longue distance, donc vraiment pas mal.

Ethan Bry avec la SIC Maui Raptor Wing V3, la Raptor 4’11 et le foil Slash.

Entre les études et tes entraînements, tu trouves quand même le temps de faire de la wing ! Du coup, pour cet interview, on va laisser un peu de côté le SUP pour le wingfoil. Alors dis nous, comment gères-tu ton planning ? Est-ce que le wingfoil fait désormais partie de ton training ou c’est du 100% plaisir ?

C’est plus la partie plaisir de la semaine, quand j’étais en médecine, enfin en PASS, l’année dernière, j’avais une session par semaine mais c’était vraiment 95 % du temps du foil parce que c’est vraiment l’activité qui me fait éprouver le plus d’adrénaline et de plaisir. Ça fait pas encore partie de mes entraînements stand-up paddle mais dès que j’ai du temps un petit peu pour aller sur l’eau, c’est principalement en wing, parce que la plupart du temps il y a du vent donc pour la wing, quand il y a des vagues c’est surf foil… et du coup ça me permet de varier les supports et de m’adapter à chaque conditions, et ça que j’aime aussi, c’est pouvoir m’amuser, essayer des nouvelles figures à chaque session… C’est ça qui est vraiment cool avec ce sport, c’est que ça fait vachement appel à la créativité aussi. La wing permet aussi de s’amuser même si on n’a pas… enfin moi j’estime ne pas avoir un niveau exceptionnel non plus, mais ça permet quand même de sauter à droite à gauche, et de bien s’amuser avec le niveau qu’on a. Ça reste quand même assez accessible.

Ethan Bry avec la SIC Maui Raptor Wing V3, la Raptor 4’11 et le foil Slash.

Est-ce que, d’ailleurs, ta pratique du wingfoil et des autres supports à foil, comme le surf foil ou le SUP foil, peuvent être complémentaires à tes entraînements de SUP Race ?

Le wingfoil, le surf foil et aussi le SUP foil… toutes ces pratiques du foils, même s’elles ne sont pas inclus à proprement parler dans mes entraînements de stand-up paddle, me permettent quand même d’avoir une une lecture du du plan, ce qui est vachement important finalement parce que en qtand-up paddle on a besoin de d’avoir la caisse physique, mais aussi une bonne lecture du plan d’eau comme dans tous les autres sports, comme wing par exemple. Ça veut dire que le surf foil va m’aider en wing, la wing va m’aider en surf foil, et tout les sports se complètent finalement pour pouvoir m’aider à mieux lire le plan d’eau à chaque fois. Même si ces sessions de wing, de foil, en général ne sont pas rentrées dans mes entraînements de stand-up paddle, ça permet quand même de garder une une certaine forme physique et de gainage également, puisque faut quand même être gainer sur le foil, parce que sinon on va pas bien loin ! Du coup, ça permet quand même de de garder un petit peu de caisse aussi.

Ethan Bry avec la SIC Maui Raptor Wing V3, la Raptor 4’11 et le foil Slash.

On voit sur insta que t’as quand même pris du niveau en wing, ça t’intéresserait pas de faire des compétitions ? Ou des gros évènements comme le Défi Wing ?

Ça m’intéresserait pas mal de participer à une ou deux compétitions de ce style, après c’est un peu compliqué pour moi de jongler entre les études, les compétitions de SUP race où où je m’entraîne spécifiquement pour ça. Mais en terme de de plaisir personnel et de découverte ouais ça pourrait être vachement intéressant que je participe peut-être l’année prochaine, en 2024, à une compétition de wing, mais juste pour le freestyle, pour moi-même quoi, sans recherche de de résultats spécifiques, parce que je sais que je suis pas entraîné spécifiquement pour ça, mais ça pourrait être carrément cool de de découvrir ce milieu.

Ethan Bry avec la SIC Maui Raptor Wing V2, la Raptor 4’11 et le foil Slash.

Parlons un peu de ton quiver SIC Maui pour la wing. Tu peux nous faire un petit tour de ton matos ?

J’ai une une planche de Wing c’est la Raptor 4’11 qui vient de sortir cette année. J’ai également pour la wing, les nouvelles wing V3 de SIC Maui qui sont vraiment bien, qui sont beaucoup plus rigides et qu’on a bien en main avec les nouvelles poignées rigides. C’est vraiment top d’avoir des wings performantes comme ça. En foil, j’ai le le foil Slash en 1200 que j’utilise pour le surf foil et en 900 pour pour la wing. Je trouve qu’ils ont une super glisse, une bonne maniabilité et assez facile finalement, donc c’est un bon combo pour le pour le surf foil et pour la la wing. Il pardonne bien les erreurs, c’est vraiment top avec le mât qui est assez rigide, c’est vraiment cool, ça permet d’être quand même un peu performant.

Ethan Bry avec la SIC Maui Raptor Wing V2, la Raptor 4’11 et le foil Slash.

En surf foil, j’ai la Poacher 4’6, qui est vraiment une bonne board de surf foil puisqu’elle est assez compacte… toutes les planches de foil de chez SIC sont compactes donc c’est cool, même la planche de wing, elle est un peu comme un skateboard, c’est-à-dire qu’elle pardonne bien les erreurs, elle rebondit bien aux touchettes quand on fait des fautes et même on l’a bien sous les pieds, parce qu’elle est assez fine… enfin pas fine, parce qu’elle a quand même du volume, mais on on la ressent bien sous les pieds donc ça c’est vraiment cool, c’est vraiment intéressant d’avoir une planche comme ça qui réagit bien. Pour le SUP foil, j’ai la Raptor 5’0, c’est une petite planche. Je sais que la tendance va plus vers les planches qui s’allongent, mais moi j’aime bien justement avoir une planche assez courte pour rester maniable, pour faire du downwind comme si on faisait du surf foil pendant 15km, c’est plus rigolo de faire des virages et être un peu plus radical. Je trouve que cette planche s’adapte bien à ce style de navigation.

Ethan Bry avec la SIC Maui Raptor Wing V3, la Raptor 4’11 et le foil Slash.

A propos du foil Slash avec son fuselage réversible… J’ai eu l’occasion de le tester au printemps dernier, et j’avais trouvé que ce système réversible était vraiment loin d’être gadget, et que ça pouvait permettre une large marge de progression avec un même foil, en le mettant au début en mode plus porteur plus ensuite en mode plus joueur. Et toi, qu’en penses-tu ?

La grosse qualité de SIC vis-à-vis de de son foil Slash, c’est d’avoir un fuselage réversible. C’est vraiment ultra intéressant comme une technologie, bon, le seul inconvénient c’est qu’il y a deux vis en plus, mais bon c’est pas dramatique non plus. Par contre, en revanche, ça permet de d’élargir vachement la gamme d’utilisation avec une même aile avant. C’est-à-dire que si, par exemple, je prends la 1200, je vais la régler plus vers l’avant grâce au fuselage pour le surf foil, et plus vers l’arrière si les vagues sont un peu plus grosses ou si je veux avoir plus d’appuis sur le pied arrière pour faire de la wing par exemple. Idem pour l’aile en 900. Ça permet, sans forcément acheter du nouveau matos, de pouvoir régler et être plus précis sur son activité grâce au fuselage. Si on le retourne, l’aile avant est plus avancée du coup c’est plus manœuvrable pour pour le surf foil ou plus portant carrément pour pomper. Et si le on met dans l’autre sens donc pour reculer l’aile avant et le stabilisateur, ça permet, quand on est à haute vitesse, d’alléger un peu les appuis, du coup plus facile pour pour la wing ou quand les vagues sont trop grosses. C’est également aussi en terme de progression, quand on est débutant c’est intéressant d’avancer l’aile avant, du coup de retourner le fuselage, pour décoller plus tôt et pour justement progresser plus vite. Aalors que quand on est d’un niveau plus avancé, on peut préférer de reculer l’aile vers l’arrière et, en même temps, ce réglage là peut permettre aussi d’augmenter le réglage de la platine du mât sur la planche, pour avoir une encore plus grande plage de d’utilisation du foil en fonction des préférences des riders sur sur la position du mât sur la planche et du réglage de son foil.

Ethan Bry avec la SIC Maui Raptor Wing V3, la Raptor 4’11 et le foil Slash.

Peux-tu nous faire un retour d’expérience sur ta board Raptor Pro 4’11’’ ?

La Raptor Pro, la 4’11 qui fait 60 L, j’ai eu la chance de la recevoir cet été. Il y a eu un petit peu de vent, j’ai pu bien l’utiliser et j’ai été vraiment agréablement surpris parce qu’elle est hyper nerveuse sous les pieds. La première fois que que je l’ai utilisé, je faisais que décrocher mon le foil, en faisant exprès, en faisant des des dérapages, et vraiment sans  tomber à chaque fois, vraiment une planche qui réagit bien à chaque fois, qui pardonne bien les erreurs. Même au décollage, je m’attendais à avoir un truc qui décolle assez difficilement, parce qu’elle a quand même 20 L de moins que que la 5’0, mais en fait vu qu’elle est un peu plus profilée, certes elle coule plus au début à l’arrêt, mais dès qu’on a un tout petit peu de vitesse et ben elle décolle hyper facilement, limite mieux que l’ancienne et elle est vraiment bien. D’ailleurs, la première fois que je l’ai utilisé, c’est là où j’ai fait mon record de vitesse par rapport à l’ancienne, alors que j’avais le même matériel. Alors je sais pas si c’est une corrélation, mais en tout cas c’est celle que j’utilise tout le temps en wing, parce que elle est faite pour du coup et elle est vraiment top et même assez légère en navigation. C’est une planche qui est aussi hyper réactive dès qu’on donne un coup de talon, un coup de pointe de pied, elle va directement réagir et faire exactement ce qu’on demande de faire. Du coup, c’est vraiment cool d’avoir une planche qui réagit aussi bien à ce qu’on lui demande, et qui est hyper rigide. J’ai j’ai jamais senti la planche qui se déformait, même en réception de saut ou quoi, elle bouge pas. Elle est hyper solide en construction, c’est c’est vraiment béton. Il y a aucun enfoncement au niveau des talons ou rien du tout, donc c’est vraiment bien durable dans le temps et ça fait très plaisir.

Ethan Bry avec la SIC Maui Raptor Wing V2, la Raptor 4’11 et le foil Slash.

Un mot sur la Wing Raptor V3 : poignées rigides, plus de puissance, plus de rigidité… ça y est on peut dire que SIC Maui a trouvé la recette d’une wing perf’ par rapport aux précédentes ?

Cet été, j’ai eu la chance de recevoir aussi la wing Raptor Version 3. Ce que j’en pense, par rapport à l’ancienne version qui était déjà assez assez performante, c’est qu’ils ont comblé un petit peu la rigidité qui manquait à la deuxième version, donc c’est une aile encore plus rigide. Egalement, il y a eu un beau travail sur le boudin central, avec un espèce de petit décroché pour la main arrière, pour avoir plus de puissance. Donc c’est une wing qui est quand même vachement plus puissante, et le gros changement, qui change un peu tout pour la wing, c’est les poignées rigides. J’avais vite fait essayé sur la wing TAHE, et j’avais trouvé ça vraiment bien, et c’est vraiment incroyable, ça a un gros gain de rigidité, même on peut vachement plus changer la position des mains sur la wing… donc ça c’est vraiment hyper cool. Elle a tous les avantages de la version 2, c’est-à-dire que dès qu’elle touche l’eau, elle réagit super bien, elle ressort direct. Elle est très polyvalente, elle est légère, même quand on la prend sur la poignée centrale, elle reste assez stable par exemple quand on surfe. Du coup, elle va pas se planter dans l’eau et freiner la navigation. Vraiment c’est une wing qui me plaît beaucoup, que je conseille parce qu’elle est vraiment bien. C’est quand même une wing qu’on peut gonfler à 8PSI, même sur la 7m², donc c’est vraiment quelque chose qui est bien même, ça offre quand même vachement de rigidité. Parmi toutes les wings que j’ai pu essayer, c’est vraiment celle qui sort du lot parce qu’elle a vraiment un peu tout pour elle, je vois pas beaucoup de de défauts à citer, peut-être encore un tout petit gain de rigidité, mais sinon tout le reste est vraiment bien, enfin elle réagit super bien.

Ethan Bry avec la SIC Maui Raptor Wing V3, la Raptor 4’11 et le foil Slash.

Et pour 2024, quels sont tes projets ?

Pour 2024, mes objectifs, bah déjà c’est de s’amuser, de continuer à profiter en session de wing, en surf foil, en surf également, en downwind foil, en SUP race… Continuer de m’amuser un max, et aussi la reprise des entraînements en hiver dans le froid, pour bien pour entamer une saison de SUP un peu plus complète que que cette année. Et voilà, continuer à m’amuser, continuer à jongler entre études et sports, pour pouvoir avoir les meilleurs résultats dans les deux, obtenir les meilleurs résultats à l’école etégalement en compétition… Essayer de viser les Championnats peut-être du Monde, en tout cas d’Europe, ce qui peut être vraiment chouette. Et voilà, passer du bon temps !

Ethan Bry avec la SIC Maui Raptor Wing V3, la Raptor 4’11 et le foil Slash.

C’est tout ce qu’on te souhaite Ethan ! Merci beaucoup pour tes réponses !

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Pour plus d’informations sur la marque et le matos SIC Maui :
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A propos de l’auteur

Laurie Montagner

Du SUP Race au wingfoil, en passant par le windsurf, le wakesurf et le surf, vous trouverez Laurie dans le Sud-Ouest, partout où il y a de l’eau entre Gruissan, la Garonne et Capbreton. Passionnée des sports nautiques, elle passe son temps à surfer, que ce soit sur la vague… ou sur le web ! Laurie est en effet spécialiste en marketing et développement web, de l’écriture de lignes de code à la réalisation de vidéos professionnelles. Très attirée par la compétition, vous l’avez sûrement déjà croisée sur l’un des évènements SUP et wing aux quatre coins de la France !

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