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Roca Cup 2023 : dernier jour de compétition avec les amateurs ! Récit de mon expérience

21st April 2023

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Toutes les bonnes choses ont une fin et la Roca Cup ne déroge pas à cette loi, ce lundi 17 avril était le dernier jour pour la deuxième édition de cette compétition-festival de la wing sur la plage de l’Almanarre. Cette dernière journée était dédiée aux amateurs, où une mini-longue distance de wingfoil était au programme pour une cinquantaine de mordus de notre sport. Dont moi-même, Laurie, votre fidèle rédactrice de TotalWing ! Bon, disons le tout de suite, il n’y a pas eu une once de vent de la journée alors, pour les puristes, cet article ne va pas énormément parler de wingfoil. Qu’à cela ne tienne, comme les pros la veille, les organisateurs de la Roca Cup avaient tout prévu pour nous occuper avec du dockstart, du foil tracté et un derby de type “Koh-Lanta du paddle-wing-de-l-extrême” pour le moins original ! Récit en mode blog de mon expérience de cette dernière journée de la Roca Cup.

La team des Amateurs de la Roca Cup – Photo : @ThierryJouanin

Matinée tranquille en cette journée des amateurs de la Roca Cup. Après avoir récupéré notre dossard, place au briefing qui nous présente le parcours de wing et les règles de courses : un départ au lièvre, un run de trois kilomètres le long de la plage de l’Almanarr et retour à la plage de départ, le programme est alléchant. Malheureusement, tous les inscrits n’ont pas dû faire le déplacement vu les conditions, puisque nous ne sommes qu’un peu plus d’une vingtaine à être présents. Très sincèrement, on n’y croit pas trop non plus. Pas un souffle sur le spot, alors que la veille il y en avait déjà un peu plus et les pros ont quand même fait du paddle.

Sandrine prend son envol avec WindUp – Photo : @ThierryJouanin

On passe en stand-by, tout en sachant que si à 13h30 le vent ne s’est pas montré, on switchera en mode SUP. En attendant, les stands de présentations des marques et exposants sont toujours là, il est toujours possible de s’initier au dockstart avec l’association Dock et Wing Foil Club Almanarre et leur échelle, ou au foil tracté avec le treuil WindUp (on a même vu des tigres se mettre au tracté). Bref, on ne s’ennuie pas !

Dockstart sur échelle avec DWC Almanarre – Photo : @ThierryJouanin

Si quelques-uns des amateurs finissent bien par tenter de sortir en wing, ce fut assez vain. La décision est prise de passer en mode contest paddle. Après un rapide briefing assez mystérieux sur ce que nous concoctent les organisateurs comme épreuves (“du paddle mais pas que”), on est divisé en trois poules de qualifications : une pour les femmes et deux pour les hommes, avec un simple aller-retour en mode beachstart à réaliser. Il est vrai que lorsque j’ai une pagaie en main, je passe vite en mode compétition, ce qui m’a permis d’arriver en tête de ma poule de qualification… et qui sera ma seule victoire de la journée ! À la suite de ces qualifs, nous sommes répartis en plusieurs équipes de trois rideurs.

Très rare photo de moi qui court – Photo : @ThierryJouanin

Premier round en équipe, un relais à trois, classique, cool, fun : petit aller-retour vers une bouée très proche du rivage, passation de pagaie et c’est reparti. Bon, le prochain coup, je penserai à ne pas indiquer aux autres équipes quels SUPs fonctionnent les mieux (en fait, les mieux gonflés) pour ne pas me les faire piquer ! D’ailleurs, pour les moins habitués au stand-up paddle : ne négligez pas le gonflage de votre board, si le clapet s’enlève au moment où vous retirez le tuyau de votre pompe, alors il vous faudra de nouveau pomper car la pression est évacuée très rapidement. Au delà d’affecter vos performances sur la planche, un SUP sous gonflé peut aussi devenir un problème de sécurité : moins stable, moins maniable, plus en prise avec le courant et le vent de face… Aussi, sur ces relais, nous ne portions pas de leash pour pouvoir rapidement enchainer et car nous étions dans un cadre sécurisé. Mais, comme l’a rappellé sur place Mr Wing Club au micro, il y a des drames chaque année qui auraient pu être évités par le port du leash. Alors, ne le négligez pas. Bref, sur ce relais, mon équipe arrive avant-dernière, mais on est loin de se douter de ce qui nous attend ensuite…

Pas si facile, en fait ! – Photo : @ThierryJouanin

Au second round, je commence à comprendre que, en effet, on ne va pas que faire du stand-up paddle : départ en mode brouette, premier aller-retour à deux sur un paddle et le dernier relais en solo. Deux sur un petit SUP franchement dégonflé, moi, j’appelle ça du sous-marin ! Mais ce n’est pas grave, c’est hyper fun et ça fait les bras, même si on termine de nouveau avant-dernier (mais bon, j’ai fait le tandem debout, moi 😅).

C’est pas le Titanic… mais pas loin ! – Photo : @photomedano

Troisième round, les choses se corsent ! Deux sur le SUP ne suffisant pas, alors on a été lancé sur un aller-retour avec l’équipe entière, trois personnes, sur le SUP. Oui oui, on était déjà en sous-marin, et on va continuer de couler ! Règle supplémentaire : un point de plus pour les équipes qui arriveront à toucher la planche à voile de Thomas Goyard qui passait par là tranquillement (le pauvre, il a vraiment été pris d’assaut en mode The Walking Dead, enfin, The Paddling Dead hahaha).

À l’assaut de Thomas Goyard – Photo : @photomedano

Pour réussir la mission, chaque équipe à sa technique, plus ou moins efficace, plus ou moins bancale, plus ou moins coulée… mais toutes plus drôles les unes que les autres ! Après quelques maths rapides (planche de 300L de volume environ, bien dégonflée, avec trois bons gabarits dessus…) on opte pour ne monter qu’à deux sur la planche et la troisième personne tractée derrière. Really sorry for my teammate, une commerciale polonaise de chez Reacha (qui conçoivent de superbes remorques à main et à vélo pour le matos de wing, de SUP, etc…), à qui j’ai bien dû donner quelques coups de pagaie involontaires dans les mains tandis qu’elle ramait en prone devant moi… Pas si simple ce derby SUP ! Bref, ça continue de faire les bras mais on arrive encore derniers, adieu la finale !

Chacun sa technique… – Photo : @photomedano

Le quatrième round arrive pour nous donner une dernière chance. Manque de pot, c’est mon pire cauchemar : un concours d’éloquence ! Bon, c’est un bien grand mot pour dire “raconter au micro de Mr Wing Club en 15s pourquoi on a aimé la Roca Cup“. Manque de pot bis, ça tombe sur moi pour me prêter à cet exercice. Grande timide maladive, j’aurais préféré faire un aller-retour à la bouée en apnée en portant une pierre en mode “Koh-Lanta du paddle-wing-de-l-extrême”. J’ai probablement raconté beaucoup de banalités sur le soleil et le vent, alors voilà ma seconde chance : “La Roca Cup, c’est comme un gros coup de Mistral. C’est un souffle d’une énergie incroyable qui s’est emparé de toutes les personnes venues sur cet évènement : rideurs pro comme amateurs, spectateurs, exposants, associations, et organisateurs, tous ont été frappés par les embruns de convivialité et de partage de la Roca Cup. La Roca Cup, c’est un downwind de sensations avec le grand spectacle que nous ont offert les riders pros et confirmés sur les épreuves inédites de boardercross et de freestyle synchro, devant une plage noire de monde. C’est une houle sans temps mort, avec un speaker toujours prêt à surfer sur les mots mais aussi de nombreux exposants de marques, des activités autour du foil et des concerts chaque soir. La Roca Cup, c’est également un phare qui nous guide avec ses engagements et ses valeurs environnementales, sociales et inclusives, ainsi qu’avec ses nombreux stands associatifs. Menant leur navire tels un captaine, les organisateurs de la Roca Cup nous on offert un week-end de pure glisse sur le bonheur. Bref, la Roca Cup, une fois que l’on y a plongé dedans, on voudrait que la baignade dure plus longtemps ! Almanarre Forever !” On peut avoir un point maintenant ? 😆

Flora, jury du concours d’éloquence de la Roca Cup – Photo : @ThierryJouanin

Du côté des autres équipes, certains ont rivalisé d’imagination pour illustrer et exprimer leurs ressentis sur la Roca Cup, de la soupe qui a les meilleurs ingrédients aux gentils mots touchants… ils savent y faire ! Bref, de façon logique, notre équipe ne gagne pas de point sur cette épreuve, et le derby Roca Cup s’arrête là pour nous… Dommage, juste avant que la wing n’entre dans le game !

Photo : JC Mouton

Car en effet, pour la demi-finale, les rideurs devaient de nouveau partir à trois sur le paddle, mais avec un avec une pagaie, un avec une wing et le dernier… comme il pouvait ! Après un long sprint sur l’allée des exposants, les 4 équipes survivantes sont donc parties une dernière fois à l’assaut de la bouée sur leurs embarcations presque de fortune. Un joli bazar, mais étonnamment assez efficace !

Le futur des moyens de transport écoresponsables ? – Photo : @ThierryJouanin

Pour la grande finale pour les deux équipes gagnantes, il n’était pas question de sport, mais de technicité sur le matos ! En effet, les finalistes,  jouant désormais chacun pour soi, ont eu droit au “Juste Prix de la Wing” : un défi qui consiste à gonfler une aile sans voir le manomètre, et à tenter de s’arrêter au plus proche des 7PSI recommandés, avec élimination directe s’ils sont dépassés. Un jeu plutôt futé, que l’on devrait faire plus souvent (à refaire au Défi Wing pour gagner la wing qu’on gonfle, ça serait pas mal !). En plus, nos finalistes ont été très fins, s’approchant au dixième de la bonne valeur !

Photo : JC Mouton

Bref, ce “Koh-Lanta du paddle-wing-de-l-extrême” était un peu du joli n’importe quoi, on se demande d’où leur sont venues toutes ces folles idées ! Dans tous les cas, ce fût une belle journée de partage entre les riders amateurs, où on a pu se rencontrer et échanger sur nos parcours et notre matos, tout en profitant des différentes activités du jour. On a tous bien rigolé et on s’est tous bien amusé, malgré forcément une petite déception de ne pas avoir eu de vent (et de ne pas faire une course contre Nathalie Simon !). Au final, tous les participants de cette journée dédiée aux Amateurs ont été récompensés avec de beaux et nombreux lots, alors merci la Roca Cup et tous ses partenaires ! Mais puisque chez TotalWing, on est sport, bravo à notre podium du jour :

  1. Jade
  2. Jérôme
  3. Victor

Photo : @ThierryJouanin

Et voilà, c’est avec quelques derniers mots de Flora Artzner et une belle conclusion par notre speaker Christophe Colussi que cette deuxième édition de la Roca Cup s’est achevée, dans la bonne humeur et les sourires. Et maintenant ? On n’a plus qu’à revenir l’an prochain et espérer du vent le jour de la compétition Amateurs (à refaire bien sûr !) pour pouvoir se challenger sur ce magnifique spot de l’Almanarre !

Photo : @ThierryJouanin

On espère que vous avez apprécié lire ces reports quotidiens et photos sur la Roca Cup. Pour ceux qui les auraient ratés, les voici : Jour 1 ; Jour 2 ; Jour 3. Restez connectés, car l’action (en wing !) continue sur TotalWing !

Pour plus d’infos sur la Roca Cup :
Site officiel / Facebook / Instagram / page évènement

Photos : @ThierryJouanin, @photomedano, JC Mouton
Partenaires : @ecowave_association, @domaine_rocabella, @metropoletpm, @mistralfm, @maregionsud, @ufolepduvar

A propos de l’auteur

Laurie Montagner

Du SUP Race au wingfoil, en passant par le windsurf, le wakesurf et le surf, vous trouverez Laurie dans le Sud-Ouest, partout où il y a de l’eau entre Gruissan, la Garonne et Capbreton. Passionnée des sports nautiques, elle passe son temps à surfer, que ce soit sur la vague… ou sur le web ! Laurie est en effet spécialiste en marketing et développement web, de l’écriture de lignes de code à la réalisation de vidéos professionnelles. Très attirée par la compétition, vous l’avez sûrement déjà croisée sur l’un des évènements SUP et wing aux quatre coins de la France !

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