Partons à la rencontre de la famille Gahinet ! Depuis 2021, Gwénolé, Anne-Laure et leurs filles, Julie et Cléo, arpentent les océans à bord de leur voilier Zaï Zaï en quête d’un nouveau mode de vie. Conscient des enjeux écologiques et sociaux de notre siècle, mais aussi de l’absurdité de la situation, Gwénolé et Anne-Laure ont décidé de ralentir, de stopper leurs carrières respectives et d’aller explorer de façon conviviale et fun, un mode de vie sobre et résilient : travailler, consommer, éduquer, voyager différemment, en trouvant un équilibre harmonieux et heureux. Mais la famille Gahinet, c’est aussi des passionnés de glisse ! Auparavant pratiquants de kitesurf, ils sont passés à la wing nottament pour sa simplicité de mise en oeuvre depuis le bateau. L’occasion pour eux d’aller rider dans des spots préservés… voire même au milieu de l’océan ! Cette passion, Gwénolé et Anne-Laure la partagent avec leurs filles, qui ont déjà fait de jolis bords en tandem avec leur père. Pour TotalWing, Gwénolé est revenu sur leur mode de vie en bateau, sur comment initier ses enfants au wingfoil mais aussi sur leur matos de glisse de chez TAHE. Attention aux vidéos, elles font rêver !
Photo : Swen Rilhac
Bonjour la famille Gahinet ! Tout d’abord, dites-nous tout : qui êtes-vous et quel est le projet Aventure Zaï Zaï ?
Nous sommes deux passionnés de mer, montagne, voyages et sports de glisse. Nous nous sommes installés à Lorient en Bretagne il y a 10 ans, au début de notre vie commune et y avons passé des moments forts de notre vie : création de l’entreprise La Colloc pour Anne-Laure, carrière en course au large pour moi, mariage, naissance de nos deux filles Julie et Cléo. C’était intense et génial, mais un gros grain chargé de doutes allait faire son entrée sur le spot idéal de vie sur lequel nous tirions nos bords professionnels et familiaux.
Cela fait des années que nous sommes sensibilisés aux enjeux écologiques et sociaux, mais en 2018, à la naissance de notre deuxième fille, nous avons pris conscience brutalement de l’absurdité de la situation. Les scientifiques sont parfaitement clairs : nous devons changer radicalement pour conserver un monde vivable, mais nous ne faisons presque rien.
Photo : Pierre Bouras
Nous étions lancés sur le tremplin de nos carrières à pleine vitesse et notre bon sens nous disait de ralentir. On a donc décidé de renoncer pour réapprendre à travailler, consommer, voyager, éduquer, etc. La situation est urgentissime, mais nous avons besoin de temps pour réfléchir et prendre les bonnes décisions. Notre vieux rêve de voyage en bateau en famille nous a semblé être compatible, voire idéal pour mener cette réflexion. Nous avons vendu ce qu’on avait, acheté un bateau en bois à rénover entièrement. On a mis dans cet habitat flottant toute notre énergie, nos rêves et nos convictions. On a pris nos filles sous le bras et on est partis en septembre 2021. Courage, fuyons ! (Rires)
Photo : Pierre Bouras
Quel a été votre parcours jusqu’à maintenant avec Zaï Zaï ?
En 2021/2022 nous avons effectué un premier tour de l’Atlantique. Cela a commencé avec une mission d’accompagnement de la Mini Transat qui est arrivée en Guadeloupe. Ensuite, nous avons sillonné les petites Antilles : Martinique, Grenadines, Antigua-et-Barbuda, St Barth, Saba, St Martin, les îles vierges britanniques. Puis une transat retour via les Bermudes et les Açores.
Nous avons passé l’été dernier en Bretagne ce qui nous a permis de profiter de Zai Zai avec amis et famille avant de repartir en octobre vers le Mexique.
Nous avons déposé près de Cancun nos amis Corentin de Chatelperron et Caroline Pultz du Low Tech Lab qui ont monté une expérience « Biosphere 2 » en Baja California.
Photo : Swen Rilhac
Ensuite, nous avons exploré le Bélize qui est magnifique pour winger et plonger. On a passé quelques semaines extraordinaires dans les atolls bien préservés du tourisme. Puis, nous avons continué vers Panama où nous venons de passer deux mois aux San Blas. C’était également un gros coup de cœur, car ces îles sont magnifiques et la culture locale des Guna Yalas passionante.
Nous avons traversé le canal de Panama le 1er avril et le Pacifique dans la foulée pour arriver aux Gambiers fin avril. Nous découvrons l’archipel depuis peu et sommes déjà conquis par l’ambiance. Nos filles vont à l’école locale. Nous sommes installés ici pour au moins deux mois.
On vous a vu faire de la wing en tandem avec Julie, une de vos filles, alors, comment ça s’est passé ? Elle est mordue ?
L’idée vient de Billy un ultra-passionné de kite à foil de Lorient qui emmène souvent son fils naviguer.
En wingfoil ça m’est venu assez naturellement quand je me suis senti suffisamment à l’aise après quelques mois de navigation régulière dans les eaux chaudes.
La première fois, c’était à Barbuda, il y avait pas mal de vent, 18 nœuds établis et je sentais que mon aile avait assez de puissance pour porter les 20kg de Julie.
Je commence par la faire monter sur la planche à genoux, puis je monte à mon tour et me lève à l’aide de la voile. Ensuite, je lui explique qu’elle peut se mettre debout en s’accrochant à mes jambes.
On passe un petit moment à trouver notre place et l’équilibre sans voler.
Quand elle est prête, je lui annonce qu’on va bientôt décoller, elle se prépare à chanter « ce rêve bleu … » comme dans Aladin. Elle explose de rire quand elle est secouée par le pumping et une fois stabilisés en vol on chante tous les deux en rigolant 😉
Photo : Swen Rilhac
Il y a souvent un peu d’appréhension pour les manœuvres. Au début je posais la planche pour faire un virement tranquillement mais ce n’est pas si simple de gérer l’équilibre quand la planche ralentit. Je suis donc passé aux gybes en volant, ça se fait assez bien. Le moment délicat c’est le changement de pieds avec un enfant qui s’agrippe à tes jambes, plus elle est détendue et mieux ça passe. Parfois on tombe et elle rigole.
Cléo (4 ans et demi) aime aussi venir avec moi mais elle a un peu plus d’appréhension donc on y va plus tranquille et sur de toutes petites sessions de 10 minutes. J’essaye de ne pas leur faire peur, il faut que ce soit un plaisir !
Photo : Swen Rilhac
Du coup, quels sont vos conseils pour initier ses enfants à la wing ?
Avant d’aller naviguer je leur fais souvent manipuler l’aile sur le trampoline à l’avant de Zai Zai. Je tiens le bord d’attaque pour sécuriser et elles tiennent les poignées en sautant sur le trampo, ça leur fait faire de jolis bonds ! C’est un bon exercice pour apprendre à gérer la puissance de l’aile.
Photo : Pierre Bouras
Et niveau sécu, quelles sont vos recommandations ?
Le principe de base est d’y aller quand toutes les conditions sont réunies : avoir envie, être en bonne forme physique, vent régulier et suffisamment fort, plan d’eau adapté et du monde pour venir nous chercher en annexe si besoin. Après un an et demi de voyage j’ai l’impression d’avoir appris à m’écouter et à faire les choses quand le moment opportun se présente. On est souvent dans des endroits assez isolés avec peu de moyens de sauvetage et médicaux, il faut s’adapter au contexte !
J’utilise la planche Aria 110L avec le foil Aquilon 1500 (adapté car pas trop tranchant) et le mât de 75cm et la wing Alizé 5.0m2. C’est important d’avoir du volume pour tenir à 2 facilement. Je lui explique qu’il faut faire attention quand elle nage de ne pas taper le foil avec ses jambes.
Elle porte un gilet adapté à sa taille. Dans mon gilet j’ai une balise AIS et une VHF. Cela permet d’être rapidement secouru en cas de souci.
Photo : Swen Rilhac
Comment est né votre partenariat avec TAHE ?
Swen Rilhac, responsable marketing nous a proposé ce partenariat car notre profil correspond bien à TAHE qui produit localement et le plus proprement possible.
Nous avons visité l’usine et été séduits par la démarche et la qualité du matériel.
Photo : Swen Rilhac
Quel matos de TAHE avez vous embarqué sur Zaï Zaï ?
Nous avons également un paddle gonflable, le 10’6 Breeze Performer et un kayak gonflable, le Breeze Full HP 2.
Pouvez-vous nous en faire un retour ?
On est très content de ce combo 2 planches / 2 ailes qui nous permet de naviguer à 2 avec Anne-Laure. Tous les éléments sont interchangeables, ce qui permet de faire des expériences intéressantes et de s’adapter aux conditions.
Le matériel est bien conçu et facile d’accès. La planche Aria et le foil Aquilon permettent de débuter sans trop de soucis de stabilité grâce au volume important et sans se faire mal grâce aux formes arrondies. La glisse est bonne, la planche rigide permet de bien gérer les touchettes et le foil est bien stable avec une plage de vitesse très large. Il est aussi robuste et durable ce qui est bien, car là où on est on ne peut pas repasser au magasin souvent…
Le matériel SIC me permet d’aller plus vite et d’être plus à l’aise en virements de bord. J’utilise la wing Alizé 4 ou 5m2 qui est très polyvalente. Les poignées rigides permettent d’avoir un bon contrôle dans les transitions.
Photo : Pierre Bouras
Pour finir, faites nous rêver, avec la vie en bateau, vous avez du pouvoir rider en wing sur des spots incroyables voire même au milieu de l’océan, non ? Racontez-nous.
Je crois que ce qui est vraiment dingue c’est de pouvoir aller naviguer quand on veut, avec seulement quelques minutes de mise en œuvre. Cela change vraiment la relation au sport et on écoute beaucoup plus nos envies que lorsque l’on est sur un rythme de travail classique et que l’on n’a que le week end pour naviguer !
Ca donne des sessions assez courtes mais qui procurent un max de plaisir. J’aime beaucoup rechercher le bon spot, explorer un peu plus loin, session après session. Quand tu croises une tortue ou un requin et que tu es tout seul avec ta wing dans une passe sauvage au milieu d’un récif je te garantis que c’est impressionnant et ça fait de chouettes souvenirs !
Souvent je tire des bords où je ne pense même plus à mon matériel. Je suis juste en admiration devant le paysage : les poissons volants, les oiseaux, les patates de corails, les dégradés de couleurs de l’eau, les îles immaculées…
J’ai aussi navigué plusieurs fois au milieu de l’océan pendant nos transats. J’y pensais depuis un moment et ça m’a procuré des sensations assez uniques (cf article sur le blog TAHE).
Enfin ce que j’aime particulièrement avec ce support, c’est qu’il a une plage d’utilisation très grande et qu’on peut se mettre à l’eau facilement de presque n’importe quel mouillage, c’est vraiment parfaitement adapté au voyage en bateau. La mise en œuvre et la sécurité sont bien meilleures qu’en kite et après un an de pratique, nous avons revendu tout notre matériel de kite.
Noël approche ! Pour ceux qui n’ont pas encore acheté leurs cadeaux, nous vous avons préparé, avec TAHE, quelques idées pour satisfaire vos proches wingfoileurs. Que ce soit un pack complet pour toute la famille, ou des petits accessoires de sécurité ou pour se faciliter la vie, on espère que vous trouverez dans cette liste […]
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